Le Frisson et le Murmure....[Pv Etoile d'un Murmure]

Je baille et me lève, les poils en bataille, comme toujours. Après une rapide toilette, je sort de ma tanière puis me faufile hors du camp. Je me dirige vers la Clairière Parsemée. Mes pas sont rapide et léger, le vent ébouriffe un peu mon poil et j'arrive à l'endroit ou les apprentis s'entraine, accompagné de leur mentors.

Quand j'arrive à la Clairière, j'aperçoit 3 apprentis s'entrainer, accompagnés de leurs mentors. J'entre dans la clairière et échange quelques mots avec les mentors des jeunes. Puis, je m'approche de Nuage de Fleur, une jeune apprenti rousse qui essaye un enchainement un peu compliqué :

« Met un peu plus ton poids sur tes pattes arrière, Nuage de Fleur. »

Je souris à l'apprentie puis m'éclipse discrètement et me dirige vers la rivière. J'aime bien pêcher en solitaire et pouvoir nager à ma guise. Je traverse le territoire en quelques minutes et je me retrouve face à la rivière. Son eau est clair et reflète les rayons du soleil, je souris. Je plonge dans la rivière et nage un peu, laissant l'eau pénétrée mon poil blanc. Après quelques minutes, je plonge et remonte à la surface un poisson dans la gueule. Je sort de la rivière mais sur la rive opposée.

J'enterre mon poisson sur la terre ferme et prend la directions des terres libres, vers la Rivière Etincelante, peut-être que j'y trouverais Etoile de la Splendeur, elle aime bien y aller. Avant de me mettre en route, je sèche un peu mon poil au soleil pour pouvoir paraître un minimum présentable si je croise un autre chat. Un fois mon poils un minimum sec, je prend la route et, quelques minutes plus tard, je me retrouve non loin de la rivière. J'aperçoit une silhouette sur la rive mais ce n'est pas la fine silhouette de ma compagne, non. C'est un chat, un mâle je pense. Il appartient au clan des éclairs. Quand son odeurs me parvint, je reconnais Plume de Frisson, un mâle noir au yeux bleu océan. J'hausse les épaule et m'approche un peu de lui.

« Bonjour Plume de Frisson ! »

« Bonjour Etoile d'un Murmure. »

Le guerrier semble contrarié de ma présence, sa voix est froide et lente. Il se détourne de moi et observe la rivière étincelante. Peut-être que pour lui, cette rivière est synonyme de malheurs, contrairement à moi. Mais pourquoi venir dans ce cas ? Je secoue la tête et fixe son pelage noir qui se fait caresser par les rayons du soleil. Après quelques minutes, il se retourne et s'assois en face de moi, la queue enrouler autour des pattes. Je me lève et, d'une voix calme je lui dit :

« Tu semble contrarié de ma présence, Plume de Frisson. Je peut m'en allé si tu souhaite être seul. »

Ma voix ne contient pas trace de moquerie, tout le monde à parfois de ce retrouver seul pour quelconque raison. Parfois pour réfléchir, parfois parce que la présence des autres nous insupportes ou encore parce que l'on na envie de voir personne, tout simplement. Mon regard ce porte sur l'horizon, sur la foret. Pourrais-je vivre dans cette foret comme ma compagne ? Je ne pense pas. Tout comme elle ne pourrais pas vivre sur notre territoire est nager pour se nourrir. Je ne pourrais non plus jamais chasser entre les abers, D'Après ma dulcinée, je suis bien trop pataud pour être discret sur un tapis de feuilles. Je retient un sourire en pensant à ma compagne ... Ah, son beau pelage écaille, ses beaux formes et ses yeux ... Est ce qu'un de nos chatons lui ressemblera ? Et à moi ? Je ne sais pas, je le saurais le moment venu, tout comme elle. Je secoue la tête légèrement puis repose mon regard sur le guerrier noir quand sa voix me parvint.

« Non c'est bon. Mais j'ai une question pour toi... »

Je penche la tête sur le côté tandis que Plume de Frisson esquisse un sourire, assez particulier, il faut l'avouer. Le guerrier noir tourne ses yeux vers la rivière pour, je pense, éviter de croiser mon regard :

« As-tu une compagne Etoile d'un Murmure? Une personne que tu aimes plus que toi même, plus que ta propre vie? »

Je me tait quelques instant, pourquoi donc cette question ? Je ne peut pas lui dire la vérités, je ne peut pas lui dire que ma compagne est sa chef ? Je secoue doucement la tête et m'assois à nouveau. Mes pensées divague quelques secondes puis reviennent quelques secondes plus tard. Je fixe la chat noir, et lui, a-t-il connu l'amour ? Ce sentiments, si étranges, si doux et si preneur. Je cherche mes mots quelques secondes puis lui dit :

« J'avais une compagne sur mon ancien territoire, avant ce terribles accident ... »

Ma voix se brise quelques instant, il est vrai qu'à l'époque, j'avais une compagne ... Je me mort la lèvre et refoules ses pensées obscure

« Je n'ai pas envi de parler de cela. Aujourd'hui, je n'ai pas de compagne. »

Je me retient de lui retourner sa propre question même si l'envie m'en brule les lèvres. Je me lève et me rapproche du chat, je m'assois près de lui et fixe l'eau qui coule.

« Je suis désolé pour toi. Et ça ne t'a pas anéanti ? »

Je baisse la tête et regarde mes pattes. Devant moi se déroule une scène que j'aurais préféré oubliée à jamais ...

Je revenais au camp provisoire après l'évacuation de notre propre camp avec le peu de nourritures que j'avais pue trouver. Je me faufilais parmi les fougère et j'ai entendu un cris, un seul. J'ai lâcher ce que j'avais dans la gueule et je suis partit comme une flèche vers l'origine du cris. Je m'extirpe des quelques plantes et découvre ma compagne, en sang. Baignant même dans son propre sang. Je m'approche d'elle, les pattes tremblante :

« Non ... Couleur de L'Été ne me laisse pas ... »

Je m'écroule près d'elle et lèche ses plaies, en vain, le sang continuer de couleur et elle me murmure, dans un dernier souffles :

« Eternels Murmures ... Mon Beau amour ... Je voulais te dire ... S... si les bipèdes n'avais pas détruit notre vie ... à deux ... J'attend des chatons ... tes chatons ...   »

Une larme coule le long de sa joue et je tremble entièrement. Je fixe ma compagne esquisser un dernier sourire et lâcher son dernier soupir ...

Je secoue la tête et refoule quelques larmes. Je m'aperçoit que mes pattes tremblent un peu. J'ouvre la gueule et, dans un murmure, cette façon de parler qui ma donné mon nom, je dit :

« Si ... bien sur ... surtout que ... qu'elle attendait nos chatons ... »

J'inspire un grand coup et regarde au loin, cette vie est du passé. Tout est du passé ...

« Ma compagne est également morte alors qu'elle attendait nos chatons. »

Alors, lui aussi il a connu cela ? Ce vide, d'un coup. Mais parfois, je me demande comment aurais été ma vie si les bipèdes n'avais pas détruit la foret. Couleur de l'Été et moi aurions eu nos chatons, je suis sur qu'il auraient été magnifiques, elle aurais fait une mère parfaite, gentille, douce, attentionnée ... Je soupir légèrement et cherche quelques secondes mes mots puis je dit :

« Je comprend ce que tu ressent mais ... même si cela est très difficile, il faut parfois savoir tourner la page et passé à autre chose ... Oh, je ne parle pas d'oublier ta compagne mais de la garder dans ton cœur, d'y pensé. J'ai refait ma vie mais, tout les jours, j'ai une pensée pour mon ancienne compagne et les chatons que nous aurions eu. »

Je m'arrête, après tout, peut-être que le guerrier noir n'est pas comme moi, peut être qu'il pense différemment et qu'il n'est pas près d'oublier sa compagne défunte. Après tout, c'est aussi possible. Nous avons tous une façon de pensé différente, même si parfois, deux personnes on l'impression de pensé de la même façon, c'est faux ... Je retient un soupir et pose mon regard sur la rivière. J'y aperçoit un poisson.

« Oui je sais que tu as raison. Mais...Je ne sais pourquoi. Je n'y arrive pas. J'ai l'impression que je suis tombé dans une abîme profonde et je n'arrive pas a m'en sortir. Chaque jour j'ai...hum Donc j'ai chaque jour cette chose qui me la rappelle et pas en bien. Du coup je n'arrive pas et je commence...enfin voila. »

J'hoche légèrement la tête et je sens le regard du guerrier sur mon pelage immaculé. Je lève la tête vers le ciel qui commence à se teinter d'orange, de rose, de rouge ... c'est magnifique, j'ai toujours aimé les couché de soleil. Mais on le voit encore mieux depuis le promontoire, dans le camp de mon clan. Je secoue la tête et me tourne vers Plume de Frissons :

« J'ai été ravis de te rencontrer, Plume de Frissons mais je vais devoir rentré dans mon clan. Peut tu passer le bonjour à Etoile de la Splendeur de ma part ? »

J'esquisse un sourire, nous avons voyager ensemble pendant de nombreuse lunes et il est donc normale que je me préoccupe de sa santé. Enfin, ca, c'est ce que pense la plupart des chats. Ah, s'il savais. S'il savais se sentiment qui nous unis, tout les deux. Je me demande si le guerrier ébène est au courant pour la grossesse de ma compagne, je n'en sais rien.

Je me lève et m'étire un peu, d'habitude, rester immobile ne me dérange pas, vue qu'il faut rester immobile dans l'eau lors de la pêche. Je regarde le guerrier noir, je n'aimerais pas me trouver face à lui lors d'un combat. Je lui souris quand il se lève à son tour.